Des inégalités d'accès et aux équipements existent
- Mattia Cassani
- 3 janv. 2016
- 2 min de lecture

La disparité d'accès aux activités et aux équipements sportifs communaux est évidente. L’égal accès aux activités sportives et aux équipements n’est pas toujours bien assuré par les politiques communales entre les femmes et les hommes. En outre, la fréquentation des infrastructures sportives est très majoritairement masculine.
Dans les années 80, une politique d’intégration par le sport a été conduite, à la suite des émeutes urbaines de l’été 1981, pour ramener la paix dans les quartiers sensibles. Cette politique qui permettait donc de remédier au mal être et au désoeuvrement de certains jeunes, et des jeunes garçons en particulier, a encouragé la création d’infrastructures sportives en libre accès, c’est à dire terrains de sport en plein air ou « city stades », ainsi que l’ouverture de gymnases. Mais le libre accès de ces infrastructures a facilité leur accaparement par les garçons au détriment des filles. C’est pour cela que, d’autres équipements plus anciens, et notamment les piscines, ne répondent pas aux exigences de pratique sportive mixte et aux normes actuelles.
Enfin, il a été fréquemment relevé que lorsqu’une commune devait faire un choix entre une équipe masculine et une équipe féminine, le choix s’opérait au profit des garçons car ils ont une approche plus soucieuse de performances que celle des filles. Autant le dire tout de suite, l'objectif est lointain.
En France, les femmes ont deux fois moins accès que les hommes à la pratique sportive dans les quartiers populaires et seules 20% des femmes qui pratiquent un sport le font dans un club. Les zones urbaines sensibles (ZUS) sont particulièrement sous-équipées en infrastructures sportives avec en moyenne seulement 20 équipements pour 10.000 habitants, contre 35 pour les aires urbaines qui les abritent.
De plus la pratique féminine est plus axée vers le loisir, la convivialité et le lien social
et moins axée sur la compétition.
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