Des résultats réels qui restent faibles

Voyons à présent les résultats observés ces dernières années suite à ces différents projets. La plus grosse évolution pour la femme dans le sport reste les Jeux Olympiques.

Effectivement, ce n’est qu’à partir de 1900 que seulement une dizaine de femmes furent acceptées pour les olympiades de Paris. Aujourd’hui les femmes jouent un rôle équivalent aux hommes pour les Jeux Olympiques et sont représentées dans la quasi-totalité des délégations. De plus, Si seulement 9 % des femmes pratiquent une activité physique en 1968, elles sont 48 % quarante ans plus tard mais, tous niveaux de pratique confondus, deux tiers des licenciés français sont toujours masculins bien que les femmes soient parfois très majoritaires dans certaines disciplines comme la gymnastique artistique.

La France reste un pays avancé sur ce sujet, en effet comparée à l’Europe en géneral, La participation des femmes au sport a augmenté dans le dernier quart du 20e siècle reflétant l'évolution de la société, là où une société était suffisamment avancée pour mettre l'accent sur la parité entre les sexes.

Aujourd'hui 37% des femmes des pays de l'Union Européenne déclarent de faire du sport au moins une fois par semaine. La couverture consacrée par les médias au sport féminin demeure, cependant, autour de 5%.

Il aura quand même fallu attendre l'engouement soudain pour la Coupe du monde 2011 de football féminin pour que les sports dits masculins commencent à s'ouvrir, un peu, aux femmes. Et pour que l'on prenne conscience que mine de rien, le foot au féminin existe officiellement depuis 1971, officieusement depuis 1919 déjà... Le football féminin a en effet évolué que depuis une dizaine d’année. Cela est dû au fait que malgré qu’il connaît son âge d'or au début des années 1920, il est bannit par l'association britannique de football des femmes, interdiction qui dure de 1921 à 1971, puis en France par l'interdiction faite aux femmes de pratiquer.

Aujourd'hui il connait un essor considérable de ses pratiquantes, grâce notamment au soutien de la FIFA et des associations membres, mais fait l'objet d'un intérêt très mitigé par les médias.